mercredi 9 juillet 2008

Camariñas, derniere escale espagnole


les dauphins

toujours sous le charme

Ria de Camariñas

la costa da morte
jolie crique
Joseph, Marie et Jesus dans son berceau
un petit air de Ouessant
l'ecureuil

ventilateurs en route
camaieu de cailloux
l'ours
face a la mer
le piege a loups

Nous quittons Finisterre lundi 7 au petit matin. La navigation ne sera pas qualifiée de plaisante ! Le vent est assez faible, la houle toujours là bien que moins forte et la marée est contraire. Donc, nous avons droit à des claquements de grand voile (pas contente), des passages de génois à tribord puis babord, quelques virements pour éviter de méchants écueils, une vitesse désespérante au loch (2,0 – 3,0nds), on met 8 heures (j’oubliais le moteur était en route !) pour faire 25 milles. On se croirait en Méditerranée !!
Nous arrivons à Camarinas à 15h00, super, on fait le goûter au ponton, les enfants sont ravis.
Nous découvrons cette petite ville que nous avions survolée à l’aller. Nous ne nous étions pas rendu compte que Camarinas est un haut lieu de la broderie. Il y a un musée, des petites boutiques où l’on voit des dames manier les petites canettes avec dextérité.
L’office du tourisme nous donne quelques infos sur les points intéressants à voir, mais oblitère totalement la randonnée de 19 kms qui longe la Costa da Morte. C’est le nom donné ici au littoral où de nombreux navires ont sombrés. Qu’à cela ne tienne, nous partons sacs au dos toute la journée pour cette superbe randonnée. Les paysages sont à couper le souffle, des rochers bruns, rosés, de formes extraordinaires (ours, amoureux, tête avec un béret, visage regardant la mer...), le patrimoine est mis en valeur, on découvre un piège à loup (une fosse où les loups étaient poussés après avoir été canalisés entre deux murs de pierres sèches), nous sommes impressionnés par le parc éolien (on compte jusqu’à 125 éoliennes à vue d’œil), bref, c’est vraiment une région fabuleuse.
On rentre au bateau, bien fatigués, des ampoules aux pieds (parents seulement !) et les yeux enchantés du spectacle de la nature.
Nous sommes maintenant en attente d’un créneau météo pour la traversée du Golfe.

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