vendredi 4 juillet 2008

A Bayona des ampoules aura

c'est top le surf !
c'est yo !! Internet c'est comme ça...
les trois caravelles
il est 4heures, on goûte ??
un petit air de Bretagne

je te vois...
...je te vois plus !
les elfes des fontaines
la ria de Bayona
la forêt où il fait bon se perdreles fameux pétroglyphes


A Bayona, nous retrouvons le plaisir des pêches bien juteuses, des abricots et des nectarines.
« Tout de même, j’aime mieux les mangues » dit Alice. No comment. Thierry profite de l’eau à peu près propre et chaude, enfin tiède, enfin pas trop froide ! pour nettoyer la coque.
Nous avons la joyeuse bonne idée de nous renseigner sur les sentiers de randonnée. Nous partons pour la randonnée des pétroglyphes. Belle balade de 17 kms qui nous emmène sur les sites de pierres gravées. L'odeur des eucalyptus nous enchante, les pierres sont recouvertes de mousses et de lychens orangés, c'est génial. Oui, dans l’absolu c’est génial, sauf que...les marques sont parfois inexistantes, ou alors, il y en a trop..."tiens, c'est bizarre, Bayona est derrière nous, c'est normal ?"Bref, la balade se transforme en parcours d’endurance, au lieu des 17 km nous en faisons au moins 25 !! Nous nous perdons dans les montagnes, fort jolies, trouvons tout de même quelques pétroglyphes, et rentrons sur les genoux au bateau. Les enfants ont largement mérités leurs médailles des meilleurs randonneurs !! Nous avons (les parents !) les pieds plein d’ampoules et le lendemain, nous sommes courbaturés de partout...les enfants, eux, se portent comme des charmes et nous demandent quand on refait une rando.
Nous récupérons notre génois au Club royal, impeccable, la réparation a été faite à Vigo. Bon, le voilier a juste cousu sur une ligne mais ça devrait aller pour rentrer. La voile ira faire un séjour chez Philippe !!
Nous dormons moyennement bien car on doit partir le lendemain mais la météo annonce une très forte houle, jusqu’à 5 mètres. Alors, on hésite à partir. D’un côté, on n’est pas si pressés que ça, d’un autre coté, c’est satisfaisant d’avancer. On met le réveil à sonner à 6h00, bad choice, en général, quand on le met à 6h00, on a la flemme et on se recouche. C’est effectivement ce qui arrive. On jette on œil dehors et « oh, bof, c’est pas terrible, y’a des moches nuages », « ouaip, c’est pas très engageant », allez zou, au dodo !! A 9h00, Arnaud sort de sa cabine, habillé, en gilet de sauvetage « bon alors, on part ? », « euhhh..... », finalement, poussés par le fiston, on lâche la bouée et on part.
La houle est assez grosse mais l’intervalle entre deux est raisonnable. On avance assez bien. La fatigue se fait sentir chez les moussaillons qui tombent rapidement de sommeil. Finalement, on a eu raison de partir, nous faisons les 47 milles en 9h30. Soit en moyenne 5 nds, ce qui est honorable. Nous arrivons dans la Ria de Muros et allons à la Marina de Portosin, pour se mettre à l’abri de la dépression qui doit arriver vendredi.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

It could give you more facts.

Anonyme a dit…

that's way too cool.