Pas terrible le temps, hein !?
"c'est des dauphins français" dixit Alice
Finalement, nous sommes partis un jour plus tard que prévu. Il pleuvait tellement que nous avons préféré attendre. Cela nous a permis de rencontrer une charmante famille hollandaise en panne de batterie moteur que nous avons dépanné.
Nous sommes partis avec un ciel nuageux où le bleu faisait de belles apparitions. Au largue, Spicy avance facile 6-7 nds. Nous sommes sur la route, on croise de beaux gros bateaux de pêche qui rentrent au Port. La houle est d'ouest mais pas trop forte, nous pouvons glisser sur l'eau. Nous faisons 125 milles ce premier jour. Super !
A l'aube du deuxième jour, pendant mon quart, le vent se met à tourner vers l'est, nord est...je commence à pester. Impossible de faire du nord est maintenant ! L'aiguille du compas tangente le 60 voire le 90 ! Oh, non !! Thierry me signale que ce passage était bien indiqué sur les fichiers grib, "le deuxième jour, on devrait avoir le vent dans le nez", rappelle toi, on le savait, "oui, bon, mais c'est pénible"...Ah, cet Amiral, toujours en train de râler. Nous essayons de passer entre les grains, il fait froid, nous sommes couverts comme jamais : bonnets, gants, pulls...
Nous avons un coup de téléphone Iridium avec Yannick de Moana qui nous prédit une arrivée au moteur pour le lendemain.
Effectivement, nous enclenchons le moteur à 9h00 du mat. Plus de vent du tout. Dommage. Par contre, l'avantage d'être au moteur sur mer plate, c'est que la vie animale est plus visible, voilà les dauphins, les jets des baleines, les globicéphales et les petites velleles (méduses à voile).
Nous croisons plusieurs voiliers qui partent vers le sud et on dépasse ou se fait dépasser par des voiliers qui vont dans le même sens que nous.
Et puis, il arrive un moment où en prenant les jumelles...avant même que les mots ne viennent à l'esprit, les yeux se mettent à brûler, "Ouessant..."
Et puis, c'est l'excitation d'un coup, Ouessant, Sein, Saint Matthieu, les Tas de Pois...Tout notre terrain de jeu favori se dévoile en entier sous nos yeux.
On pleure, on rit, on est à la fois heureux et tristes. Heureux de retrouver la famille, les amis et les crèpes, tristes de rentrer, de finir ce voyage et de reprendre une vie "normale".
Mais, qui sait, dans une dizaine d'années ce qui peut arriver...
Nous ancrons devant la plage de Camaret exactement un an après. Nous avons la surprise d'être accueillis par mes collègues d'Autocruise, qui ont loué une vedette à moteur pour les festivités de Brest 2008. C'est chouette de retrouver tous ces sourires.
Nous sommes partis avec un ciel nuageux où le bleu faisait de belles apparitions. Au largue, Spicy avance facile 6-7 nds. Nous sommes sur la route, on croise de beaux gros bateaux de pêche qui rentrent au Port. La houle est d'ouest mais pas trop forte, nous pouvons glisser sur l'eau. Nous faisons 125 milles ce premier jour. Super !
A l'aube du deuxième jour, pendant mon quart, le vent se met à tourner vers l'est, nord est...je commence à pester. Impossible de faire du nord est maintenant ! L'aiguille du compas tangente le 60 voire le 90 ! Oh, non !! Thierry me signale que ce passage était bien indiqué sur les fichiers grib, "le deuxième jour, on devrait avoir le vent dans le nez", rappelle toi, on le savait, "oui, bon, mais c'est pénible"...Ah, cet Amiral, toujours en train de râler. Nous essayons de passer entre les grains, il fait froid, nous sommes couverts comme jamais : bonnets, gants, pulls...
Nous avons un coup de téléphone Iridium avec Yannick de Moana qui nous prédit une arrivée au moteur pour le lendemain.
Effectivement, nous enclenchons le moteur à 9h00 du mat. Plus de vent du tout. Dommage. Par contre, l'avantage d'être au moteur sur mer plate, c'est que la vie animale est plus visible, voilà les dauphins, les jets des baleines, les globicéphales et les petites velleles (méduses à voile).
Nous croisons plusieurs voiliers qui partent vers le sud et on dépasse ou se fait dépasser par des voiliers qui vont dans le même sens que nous.
Et puis, il arrive un moment où en prenant les jumelles...avant même que les mots ne viennent à l'esprit, les yeux se mettent à brûler, "Ouessant..."
Et puis, c'est l'excitation d'un coup, Ouessant, Sein, Saint Matthieu, les Tas de Pois...Tout notre terrain de jeu favori se dévoile en entier sous nos yeux.
On pleure, on rit, on est à la fois heureux et tristes. Heureux de retrouver la famille, les amis et les crèpes, tristes de rentrer, de finir ce voyage et de reprendre une vie "normale".
Mais, qui sait, dans une dizaine d'années ce qui peut arriver...
Nous ancrons devant la plage de Camaret exactement un an après. Nous avons la surprise d'être accueillis par mes collègues d'Autocruise, qui ont loué une vedette à moteur pour les festivités de Brest 2008. C'est chouette de retrouver tous ces sourires.
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