Arnaud et Torrevieja
Changement de look !
Spicy tout seul
Le beau joujou
Vous prendrez bien une petite olive ?
Au Cap Tiñoso
Les Amis
Spicy tout seul
Le beau joujou
Vous prendrez bien une petite olive ?
Au Cap Tiñoso
Les Amis
Ca gicle, on a mis la capote Les grimpeurs Spicy et les agaves
Spicy au Puerto Genoves
Spicy au Puerto Genoves
Nous échouons à Torrevieja après 36 heures de près. On se faufile entre une énorme vedette et un 45F5. On s’énerve un peu au moment de l’amarrage, l’équipage est fatigué. Le lendemain, on nous demande de bouger car l’emplacement est réservé aux bateaux de 20 mètres. Nous sommes surpris par le nombre de bateaux à vendre dont beaucoup d’anglais. Le vendredi soir, c’est soirée irlandaise. Torreviaja est une bonne escale technique, le supermarché est tout près, accastillage diffusion aussi et internet est gratuit à la capitainerie. Par contre, le reste est un peu déprimant, la plage est dégoûtante, cernée d’immeubles décrépis, de touristes qui se font cramer sur les transats. On dirait une station balnéaire en fin de course. On en profite pour faire école, la lessive, les pleins d’eau et de gasoil. Finalement, le dimanche, on se décide à partir malgré un ciel pas franchement clément. Incroyable, nous avançons à 5-6 nds, au bon plein. Le Cap de Palos est passé relax, juste une belle houle de face. On réussit à ancrer sous le Cap Tiñoso, complètement superbe. Les falaises de couleurs orange, rouge, verte surplombent une eau claire. Au sommet, des fortifications crénelées attirent notre regard, voilà un joli but de promenade pour demain. Notre nuit au mouillage est la pire du voyage, pire que Terre de Haut, c’est dire ! Ca roule, ça roule, on a du mal à fermer l’œil.
Le 26, on part en expédition au château. En fait, ce château est une ancienne base militaire désaffectée depuis peu. Il y a d’énormes canons qui surveillent l’horizon. La vue est superbe.
La nuit suivante est beaucoup plus calme et on dort !
Le lendemain, nous partons vers une destination inconnue, on aimerait atteindre le puerto Genoves, un mouillage juste au nord du cap de Gata. Malheureusement, le vent est de nouveau de face et malgré le courant favorable, nous avons du mal à aller plus loin de Garrucha. Qu’importe, nous sommes contents de nous arrêter. Sur le quai, ça bouge, on a la démarche louvoyante des loups de mer. On trouve un supermarché et on achète quelques fruits, du pain et tout un tas de trucs imprévus (comme d’habitude dès qu’on rentre dans un supermarché, je ne sais pas pourquoi, mais on est pris d’une frénésie acheteuse, très troublant !).
Après une bonne nuit de sommeil, on repart pour le Puerto Genoves. Comme d’habitude, nous sommes au près, appuyés avec le moteur. Heureusement, le courant est avec nous. Nous longeons la côte, de ci de là, des petits villages blancs, surplombés par des hôtels immenses. Peu à peu, la nature reprend le dessus, ce sont des falaises, des plages de sable noir, et une végétation rase. Il n’y a pas grand monde sur l’eau. Le seul catamaran croisé est un vrai goujat, même pas un signe et en plus il jette une canette à la mer ! Petit à petit, le vent se lève, Spicy marche à la voile, c’est agréable, des embruns nous éclaboussent et il fait beau. Plus les minutes s’écoulent, plus le bateau gîte, plus les vagues grossissent et plus le vent force. Thierry décide d’enrouler le génois et de passer sous solent. Le solent est une petite voile d’avant, très courte et haute, qui permet de faire du près. Ah ! Spicy revit, moins gîté, il prend de la vitesse. Le vent forcit encore, et hop, on prend un ris dans la grand voile. Les enfants profitent de la gîte et des nombreux virements de bord pour faire du surf sur une couverture à l’intérieur. La plage abritée de Puerto Genoves est en vue, il y a 4 voiliers au mouillage. On fait un dernier virement de bord et on y est presque. Les rafales atteignent 40 nds. Spicy se couche une fois, deux fois, les passavants sont dans l’eau. On affale le solent, pourvu que le moteur étale ! Le vent souffle en continu à 35 nds. Thierry affale la grand voile et la drisse lui échappe des mains, la scélérate ! Elle file en tête de mât. Au moteur, à fond, on jette l’ancre, je ne fais pas la traditionnelle marche arrière, le vent s’en charge. L’ancre a croché sans problème. A peine remis de notre arrivée, Thierry grimpe en haut du mat et ramène la drisse à son poste. On se regarde, un peu consternés par la force du vent, 30 nds en continu et 42 nds dans les rafales. A bord, on se pose des questions : est ce que l’ancre va tenir ? Est-ce que ça va monter encore ? On n’est pas un peu trop près des rochers ? On s’attend à passer une nuit blanche et en fait, à peine la tête posée sur les oreillers, on s’endort !! C’est le silence qui nous réveille à minuit, plus de vent ! OUF !! Le lendemain, les autres voiliers sont déjà partis. On débarque et on se promène sur les petits sommets environnants. Il y a de belles roches par ici, très variées, des orgues basaltiques, des coulées de lave, des concrétions de sable. On essaye de se baigner, Alice déclare « l’eau est aussi froide qu’au pôle Nord ! Je peux pas y aller ! ». Effectivement, elle est à 16°C. La journée s’écoule tranquille. Le 29, à 4h du mat (et oui, pire qu’au boulot !), on se lève et on part pour Almérimar. Un port de plaisance au delà d’Alméria. C’est impressionnant de voir les champs recouverts de plastique qui font comme de la neige aux pieds des montagnes. Objectifs de cette escale : aller visiter Alméria en bus et préparer notre dernière grande nav de nuit en Méditerranée vers Gibraltar (croisons les doigts !).
Le 26, on part en expédition au château. En fait, ce château est une ancienne base militaire désaffectée depuis peu. Il y a d’énormes canons qui surveillent l’horizon. La vue est superbe.
La nuit suivante est beaucoup plus calme et on dort !
Le lendemain, nous partons vers une destination inconnue, on aimerait atteindre le puerto Genoves, un mouillage juste au nord du cap de Gata. Malheureusement, le vent est de nouveau de face et malgré le courant favorable, nous avons du mal à aller plus loin de Garrucha. Qu’importe, nous sommes contents de nous arrêter. Sur le quai, ça bouge, on a la démarche louvoyante des loups de mer. On trouve un supermarché et on achète quelques fruits, du pain et tout un tas de trucs imprévus (comme d’habitude dès qu’on rentre dans un supermarché, je ne sais pas pourquoi, mais on est pris d’une frénésie acheteuse, très troublant !).
Après une bonne nuit de sommeil, on repart pour le Puerto Genoves. Comme d’habitude, nous sommes au près, appuyés avec le moteur. Heureusement, le courant est avec nous. Nous longeons la côte, de ci de là, des petits villages blancs, surplombés par des hôtels immenses. Peu à peu, la nature reprend le dessus, ce sont des falaises, des plages de sable noir, et une végétation rase. Il n’y a pas grand monde sur l’eau. Le seul catamaran croisé est un vrai goujat, même pas un signe et en plus il jette une canette à la mer ! Petit à petit, le vent se lève, Spicy marche à la voile, c’est agréable, des embruns nous éclaboussent et il fait beau. Plus les minutes s’écoulent, plus le bateau gîte, plus les vagues grossissent et plus le vent force. Thierry décide d’enrouler le génois et de passer sous solent. Le solent est une petite voile d’avant, très courte et haute, qui permet de faire du près. Ah ! Spicy revit, moins gîté, il prend de la vitesse. Le vent forcit encore, et hop, on prend un ris dans la grand voile. Les enfants profitent de la gîte et des nombreux virements de bord pour faire du surf sur une couverture à l’intérieur. La plage abritée de Puerto Genoves est en vue, il y a 4 voiliers au mouillage. On fait un dernier virement de bord et on y est presque. Les rafales atteignent 40 nds. Spicy se couche une fois, deux fois, les passavants sont dans l’eau. On affale le solent, pourvu que le moteur étale ! Le vent souffle en continu à 35 nds. Thierry affale la grand voile et la drisse lui échappe des mains, la scélérate ! Elle file en tête de mât. Au moteur, à fond, on jette l’ancre, je ne fais pas la traditionnelle marche arrière, le vent s’en charge. L’ancre a croché sans problème. A peine remis de notre arrivée, Thierry grimpe en haut du mat et ramène la drisse à son poste. On se regarde, un peu consternés par la force du vent, 30 nds en continu et 42 nds dans les rafales. A bord, on se pose des questions : est ce que l’ancre va tenir ? Est-ce que ça va monter encore ? On n’est pas un peu trop près des rochers ? On s’attend à passer une nuit blanche et en fait, à peine la tête posée sur les oreillers, on s’endort !! C’est le silence qui nous réveille à minuit, plus de vent ! OUF !! Le lendemain, les autres voiliers sont déjà partis. On débarque et on se promène sur les petits sommets environnants. Il y a de belles roches par ici, très variées, des orgues basaltiques, des coulées de lave, des concrétions de sable. On essaye de se baigner, Alice déclare « l’eau est aussi froide qu’au pôle Nord ! Je peux pas y aller ! ». Effectivement, elle est à 16°C. La journée s’écoule tranquille. Le 29, à 4h du mat (et oui, pire qu’au boulot !), on se lève et on part pour Almérimar. Un port de plaisance au delà d’Alméria. C’est impressionnant de voir les champs recouverts de plastique qui font comme de la neige aux pieds des montagnes. Objectifs de cette escale : aller visiter Alméria en bus et préparer notre dernière grande nav de nuit en Méditerranée vers Gibraltar (croisons les doigts !).
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