lundi 12 mai 2008

Barcelone : on y reste

C'est la fiesta
Ca bastonne !
Rencontre inattendue
Les sirenes et les sirens
Curiosite architecturale
Casa Batllo
Sagrada familia
modernisme du parc Olympique
Colonnes du Parc Guell
Palais du parc Guell Les fameux bancs
Parc Guell
Plafond
Le cameleon

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Palais de la musique

le bario gotic
colonne d' Auguste
Typique !
Aie aie aie

Pour faire nos malheureux 101 milles depuis Argelès, nous avons mis 28 heures ! Environ 9 heures de voile. Notre moteur, remis à neuf, voulait nous prouver qu’il était en pleine forme. On a eu pas mal de courant pour passer le Cap Creus et une mer assez hachée et très courte, de face, qui nous ralentissait. Mais bon, on a eu la visite des gardes côte (ou de la police) pendant mon quart « d’où venez-vous ? Où allez-vous ? Combien de personne à bord ? Bonne traversée » et puis, visite nocturne des dauphins. Ca fait toujours un drôle d’effet quand au beau milieu de la nuit on est surpris par le schlouf schlouf de leurs évents. Ils sont restés trois quarts d’heure avec nous. Navigation côtière avec à droite les lumières des villes et à gauche le noir total où l’horizon n’existe plus. Mer confondue avec ciel.
Nous sommes arrivés au port, nous avons une place au bord du quai, juste devant un restau bateau, la perche IOR est passée au dessus des têtes des consommateurs ! Les enfants font le spectacle le soir au moment de l’apéritif pour les clients, en grimpant et escaladant les bouts, le mat et la bôme.
Barcelone est une ville merveilleuse, j’habiterai bien ici (bon, ça commence à bien faire tes histoires, Amiral. Tu n’arrêtes pas de dire que tu habiterais bien dans toutes les villes que tu visites !! Je sais, je sais, mais au final, je rentre chez moi.) On croise toutes les nationalités, les touristes sont partout ou presque. Mais il faut dire que la ville réjouit les yeux. Il y a des bâtiments extraordinaires à chaque coin de rue, pas seulement des œuvres de Gaudi. On a l’impression qu’ici, les gens se sont un peu lâchés architecturalement parlant. On arpente les rues, parfois ce sont des avenues rectilignes et bordées de magasins (soit dit en passant, il y a des boutiques de stylistes espagnols tout à fait intéressantes et originales, je reviendrais bien ici dépenser mon BSO), ou alors des petites rues genre coupe gorge qui forment comme un dédale où l’on se perd avec joie. A force de marcher le nez en l’air, on finit par avoir un peu mal au cou !
On retrouve dans les supermarchés les moules, calamars et autres tapas que nous aimions tant. Ah, c’est bien l’Espagne ! Non, non, nous sommes en Catalogne, et les Catalans sont très attachés à leur identité, on voit les drapeaux jaunes rayés de rouge partout. Et les gens s’expriment en catalan plus qu’en castillan. Nous assistons à une fête des « Cors », que j’ai traduit par chorales ( ?), chaque bar du quartier de la Barcelonetta (le quartier portuaire) sponsorise un groupe de musiciens et de danseurs et ce week-end, c’est la rencontre de tous les groupes. Il y a des guirlandes partout, des pétards (Alice est morte de trouille) et la musique qui résonne malgré la pluie battante. C’est vraiment impressionnant de voir à quel point les Espagnols ont le sens de la fête. Les groupes dansent à chaque coin de rues (normal, il y a des bars...). Certains composés de filles (en rose avec des bling bling et des pantalons moulants blancs), d’autres sont masculins (chemises à pois multicolores, chapeaux vissés aux crânes) mais tous ont un point commun : une ou plusieurs haches que les danseurs font tournoyer. Mystérieux.
Nous affrontons un enfer de deux jours de pluie battante en continu. On est cloîtrés à bord, on ressort les bottes enfouies sous les tongs et sandalettes. Et le taux d’hygrométrie du bateau grimpe en flèche, ça dégouline de partout !! Il y a une dépression sur les Baléares, qui génère un vent de force 7 à 8, qui diffère notre départ. Nous n’allons pas réussir à faire nos 130 milles hebdomadaire !!
Nous sommes en attente d’une bonne météo pour aller à Mallorque.
Par contre, excellente nouvelle : Yannick à bord de Moana est arrivé à Faial aux Açores et Philovent aussi !

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