lundi 30 juin 2008

De Viana à Bayona le mauvais temps affrontera...

trop bien le bain
Ah !! Des algues pour jouer a la pieuvre !

Une navigation plutôt sportive (hum) nous attend. Cela commence dès la sortie du port, une houle de 2 mètres nous cueille. Beuh, à 6h30 du mat c’est pas terrible. On se rassure, « c’est sans doute local ». Le vent est bien du nord, donc dans le nez. La houle ne tombe pas, au contraire. Le solent est envoyé, ramené, renvoyé...La bande anti UV du génois se déchire lors d’un virement de bord...le vent monte encore, on se fait doucher, on fait du près, on vire de bord, on se fait doucher, on vire de bord...Les enfants très zen regardent un DVD !!
Bref, un genre de navigation qui n’en finit pas jusqu’à ce que la bouée soit passée et qu’on puisse abattre « aaaahhhh !!!! ». Pour faire nos malheureux 30 milles (distance que j’avais eu le tort de qualifier de rien du tout, la veille de partir !), nous avons mis 11 heures.
Nous trouvons une jolie bouée au Royal Yacht Club de Bayona. Et on s’est couché de bonne heure ! Le lendemain, sur les fichiers météo de la Marina, nous constatons que la journée d’hier était affichée « nearly gale », hum...Nous confions notre génois au Royal Club qui se charge de l’amener à Vigo chez le voilier. C’est bien pratique de parler la langue.
Lundi 30, nous sommes toujours a Bayona, il fait beau mais une grosse houle est annoncee et nous n'avons pas encore recupere le genois. Nous ne savons pas encore quand nous partirons.

Viana do Castelo : dernière escale portugaise

j'ai trouve une voiture ecolo pour le retour
les toutous au soleil
le pont Eiffel
Chapelle des Ames
Eglise bresilienne
Ne bougez plus !

Nous sommes arrivés à Viana après une très chouette navigation. Vent modéré et mer assez plate. Nous avons été accueillis par des dizaines de planchistes et kitteurs, un vent thermique s’est levé juste devant Viana. Nous marchons au moteur sur le fleuve Lima pour entrer dans la marina. Mais où est cette bon sang d’entrée ?? « Tu vois quelque chose ? », « Ben non, on dirait qu’il y a un pont qui enjambe le port ». Mince, on fait quoi ? Tut tut tut tut, le pont tourne et nous pouvons rentrer. Youpi, un employé nous avait repéré.
Nous avons un coup de cœur pour Viana do Castelo, qui est une charmante petite bourgade avec beaucoup de bâtiments du XVème au XIXème siècle. Les rues piétonnes sont super agréables, Arnaud y trouve une épuisette pour remplacer celle tombée à l’eau. On sent l’influence espagnole non seulement dans l’architecture mais aussi dans la nourriture. Après tout, il suffit d’enjamber le rio Minho qui est à quelques kilomètres pour retrouver l’Espagne.
Par contre, la Marina est assez étrange, pas de météo affichée autre que windguru. C’est un peu juste. Nous partons quand même le 26 pour aller jusqu’à Bayona en Galice.
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dimanche 22 juin 2008

De Lisbonne a Porto

Le beau cuisinier Slurp, miam, slurpMamichat Noel est arrivee
Tu pars avec nous ?
Lewes et Jane attendent le Porto et Chorizo


Le Monument des Decouvreurs
Le Monde est la
Centaure vu du haut du Monument
La Tour de BelemAie! J'ai une ampoule !
Le petit singe


La baigneuse
Les matelots
L'ecuyere
Le monastere de Jeronimos
Les petits Saints (hum)


A Lisbonne
Au chateau Sao Jorge
Electrico devant la Se
Le metro

Lisboa En route pour Porto Les dauphinsLes surfeurs
Porto
Glaces au Porto, euh, au citronPorto vu des caves

Un peu de morue ?A moins que vous ne preferiez du chorizo ?
Un petit cafe ?
Maman repart mordue

Nous sommes accueillis par un super barbecue à Alges. Le cuistot a une drôle de tenue mais la cote de bœuf est excellente, on passera sur cet excentrique ! Pour une fois, ce n’est pas la caipirinha qui coule à flot mais le champagne, slurp, c’est pas mal non plus. Alice et Arnaud sont tout excités de jouer avec Ariane. Jean-Louis entraîne Thierry sur la mauvaise pente en le faisant naviguer sur Centaure, un Surprise brestois importé à Cascais. Ils remontent le Tage jusqu’à Belem. Thierry apprécie la vitesse de ce petit bateau. Tiens tiens, c’est pas mal un voilier un peu fun comme ça. Il faudra y songer ! On pourrait défier les Pogo 8,50 ! Jane nous fait goûter les prego de picanha, des sandwichs à la viande, trop bons !
Mamichat arrive à Lisbonne et nous lui faisons découvrir cette belle ville. A nous, Castelo Sao Jorge, le quartier du Rossio et le fameux electrico. On craque pour des pasteis de Belem...Mais, on les vaut bien ! Nous découvrons le métro Lisboète pour aller au méga centre commercial Colombo. Nous y trouvons le cadeau de la fête des Pères : un Monopoly portugais où la rue de la Paix est le Rossio, la gare de l’Est est la estacion de Sao Bento de Porto.
Lors des matchs de l’Euro 2008, les rues s’enflamment, les drapeaux portugais s’agitent aux fenêtres et lorsque le Portugal marque, aie aie aie, ce ne sont que vivas qui font vibrer les murs. Les portugais défilent avec des perruques sur la tête, les joues maquillées de rouge et vert. Des écrans géants sont installés sur les grandes places pour regarder les matchs.
Après un épisode de vent fort, nous partons pour Porto. C’est un peu triste de quitter les amis, mais on se reverra bientôt.
La navigation est excellente, le vent du nord n’est pas fort (sauf au passage du Cap Raso), le solent ne sort qu’une demie heure !! Les dauphins nous accompagnent régulièrement. La mer est couverte de casiers, même par 80 mètres de fond. Alors, devinez ? Eh oui, en pleine nuit, paf, un casier dans l’hélice, un ! Si au moins on pouvait les récupérer. Prendre les crabes ou poissons qu’il y a dedans, mais non !! Thierry doit plonger dans l’eau glacée à 4 heures du mat pour dégager notre arbre d’hélice. Du coup, une veille permanente est assurée pour surveiller les fichus drapeaux.
Malgré cet intermède malheureux, nous sommes super contents de la navigation. La mer était assez plate, juste quelques belles houles de temps en temps.
Nous arrivons à 1 heure du matin à Porto le 20. Sous une petite brume et crachin limite brestois (!!) et nuit noire pour cause de ciel plombé. Dommage, c’est la pleine lune. La Marina est toujours aussi accueillante. Il manque juste Moana et Philovent !!
Nous allons profiter de la plage et de la mer. Quoique le drapeau soit jaune puis rouge. Les vagues sont grosses et entraînent vers le large. Il n’y a que des surfeurs dans l’eau. Le maître nageur surveille Alice et Arnaud qui s’amusent avec le bodyboard. Mamichat, elle, teste la machine à laver...Tiens c’est pas son pied qui dépasse de l’écume ?? Elle revient au bord à 4 pattes, la moitié du sable de la plage dans les cheveux.
Ensuite, nous allons visiter Porto en tramway. Evidemment, on boit du Porto, alors tu préfères le rouge ou le blanc ? On déguste des sardines grillées. Et on ne coupe pas à la glace le long du Douro. Ca monte, ça descend, on est bien contents de rentrer au bateau, boat sweet boat !
Mamichat prendra l’avion le 24. Nous partirons pour Viana do Castello le lendemain. Il nous reste 500 milles jusqu’à Brest. On se sent presque à la maison. Surtout depuis deux jours, il crachine et il y a de la brume, ça sent la maison !!

vendredi 13 juin 2008

Retour au Portugal

Coucher de soleil
Le Cap Saint Vincent
De Rota à Cascais (Lisbonne)
Nous partons de bon matin sous spi avec un autre voilier. La navigation est très agréable, le soleil est fort, le vent juste bien et la mer belle. Bien sûr, le vent tourne et nous passons au près...Tiens, tiens, ça nous rappelle un peu la Méditerranée. Sauf que là, on est sur la route. La nuit est superbe, avec un beau coucher de soleil (ainsi que de Lune !), nous atteignons le Cap Saint Vincent avec un nombre d’heures moteur insignifiant. Comme la météo semble correcte (d’après les météo reçues par sms), nous décidons de continuer. Mais, à peine avons-nous tourné le Cap, que le vent forcit à 30 nds et tourne (de face, bien sûr) !! On rigole beaucoup moins...Les bords sont à 50° de la route et la remontée le long de la côte est interminable, à la limite de désespérante. On est sous solent, le bateau tape et on se fait éclabousser (merci la capote).
Le Capitaine envisage un arrêt à Sines (à 45 milles au Sud de Cascais), mais à 21heures, le vent tombe et on passe au moteur (ah !! soupire le Capitaine). On avance à 3.5 nds sur la route. Heureusement, pendant mon quart, une jolie brise de terre se lève et on peut enfin avancer à la voile. Au petit jour, Cascais est en vue. Dans la baie, des dizaines de dauphins s’amusent et viennent nous souhaiter la bienvenue. On respire, encore une quinzaine de milles et on sera arrivés. Au mouillage, il y a du monde, c’est férié et beaucoup de Portugais sortent de la marina juste pour l’après-midi. On rencontre un bateau brestois qui part pour la Méditerranée, il nous informe du changement de Maire à Plougonvelin (mais on le savait déjà).
Nous pensons à nos copains Moana et Philovent qui s’étaient arrêtés ici en allant aux Antilles. Il y a quelques voiliers voyageurs, certains en route vers le Sud, d’autres vers le Nord. La remontée s’annonce difficile, mais on essaye de rester zen. Il nous reste 330 milles jusqu’à La Corogne (certes, en ligne droite ! C'est-à-dire qu’au près, il faut doubler la distance) et encore 330 milles pour la traversée du Golfe de Gascogne. Et il nous reste 2 mois. Bon, on devrait y arriver.
Pour le moment, nous allons profiter de Lisbonne, retrouver nos amis Jane et Jean-Louis et leurs enfants. Mamichat arrive vendredi pour faire un petit bout de route avec nous jusqu’à Porto.

A priori, une grosse depression arrive, alors nous allons rester au moins jusqu'à mardi à Lisboa...

samedi 7 juin 2008

De Barbate a Rota : belles escales andalouses

La Mairie de Rota
Les toits de Rota
Dans la Mairie de Rota
Oui, on a bien avancé
Calle de Rota
Rota
Belle église à Rota

Je vais prendre laquelle ?
Beau siren
Belle sirène
Un lapin est utile à bord

Nous profitons des ces deux escales pour nous reposer (apres une sortie de Mediterranee fatigante), nous baigner et visiter.
Barbate est une petite station balneaire sympa ou nous avons observe l'effet de la maree sur la plage ! L'eau est bien plus chaude qu'en Mediterranee !! Il n'y a pas beaucoup de voiliers etrangers par ici.
La navigation vers Rota a ete plus qu'agreable, du vent pas de face, une petite houle, quelques filets de peche mais rien de bien mechant. Certes l'eau a perdu son bleu mediterraneen.
Nous sommes sous le charme de Rota. Une belle ville avec de beaux batiments et de jolies ruelles blanches. Au port, nous rencontrons des francais qui remontent vers le nord, comme nous.
Nous croisons les doigts pour que le vent ne soit pas trop fort de nord au Cap Saint Vincent. Notre idee est de partir demain pour Cascais, pres de Lisbonne...
Pour les photos, il faudra attendre un peu, le debit de la Bibliotheque est un peu faible et les enfants s'agitent....