lundi 1 octobre 2007

Lanzarote où le noir est couleur






















De Graciosa à Lanzarote, le spi met de la couleur...
Nous partons le 11 septembre du mouillage idyllique de Playa Francesa avec un petit pincement. Matthéo a embarqué avec nous, et on régate avec Philovent. Nous logeons la côte ouest de Lanzarote. Lave, lave, lave...avec ça et là, de petits points blancs de villages perdus au milieu des coulées noires. Nous arrivons en fin d’après midi à la Marina Rubicon, au sud de l’île.
Du 11 au 17 septembre, nous découvrons cette île extraordinaire (oui, je sais, je dis toujours que c’est extraordinaire !). Tout d’abord, nous profitons de la marina pour nous livrer à nos activités favorites : lessive (à la main), lavage du bateau, courses, plein d’eau, douches des humains (rrrrrrrhhhhhhhhaaaaaaaaaa !!!), bricolage...Ensuite, on va à la piscine « dis maman, l’eau a un goût bizarre ! ». Et puis, on part en exploration : on découvre les vignes cultivées dans la lave, les maisons blanches construites entre deux coulées, les palmiers qui sont là comme par miracle...On reste sans voix devant ce paysage si noir et pourtant si coloré, la lave devient marron, bleue, violette et rouge. Quel silence. On se sent petits, troublés par cette nature si violente.
Après une cure de quelques jours dans le monde merveilleux de Rubiconland, nous allons mouiller encore plus au sud, à la pointe de Papagayo. Il y a là de jolies petites criques (avec des gens « en fesses ») idéales pour la baignade.
Nous rencontrons Les copains d’abord, Vincent, Sandrine, Maxime (3 ans et demi) et Elise (14 mois) qui navigue sur un lévrier des mers. Nous les retrouverons régulièrement par la suite. Par contre, nous avons fait nos derniers aux revoirs à Moana et Philovent, qui se hâtent en vue de la traversée vers le Sénégal.

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