lundi 1 octobre 2007

Fuerteventura : de surprise en surprise





































Nous partons le 21 pour Gran Tarajal, un mouillage réputé sûr par le guide. Anthony nous suit en décalé de deux heures. En fait, le mouillage est atroce, le vent souffle de la montagne en rafales, la mer est creuse, bref, on renonce et on va s’abriter derrière la digue du port. Anthony, lui, poursuit sa route car il ne sent pas de venir mouiller sans moteur dans le port. On espère qu’il va trouver un mouillage abrité rapidement...Amadeus nous rejoint peu de temps après.
Le lendemain, nous parons au petit bonheur la chance, en se disant « si on trouve un bon mouillage on jette l’ancre, sinon, on continuera jusqu’à Gran Canaria (à 60 miles) ». Le vent monte et on est arisé, avec entre 30 et 35 nds de derrière, on se dit qu’il faudrait encore prendre un ris, quand soudain....On découvre un havre de paix : Morro Jable. Là, on reconnaît Pen Coat, tranquille sur son ancre. Allons y gaiement, alors !!
Nous faisons connaissance avec les deux voiliers qui sont ancrés là, Dira, un half toner proto, piloté par deux jeunes suisses, Ben(jamin) et Fred(éric), et Blue Eyes, le First 21.7 de Karsten, un allemand polyglotte.
Nous passons là des jours heureux, entre cours de natation (Ben est un excellent professeur), cours de sextant (Thierry est un excellent pédagogue), pêche sous marine (Anthony est un excellent chasseur), petits coups à boire (Karsten est un excellent combinard) et marche sous le soleil pour les garçons (Fred est un excellent surfeur sur kite).
Pas la peine de vous dire que le jour où nous avons levé l’ancre, on était un peu tristes de les quitter.
Les rencontres marines sont dues au hasard, au gré du vent et de la chance. C’est comme de regarder un ciel étoilé, d’un seul coup, il y a une étoile filante, qu’on accompagne du regard puis qui disparaît. Mais, on espère revoir ces étoiles un autre jour, ailleurs, peut-être bientôt ou plus tard, qui sait ??

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