Février : Ennui moteur et visite d'Aline et Atif

le fondant de Vincent, la prochaine fois, ce sera de l'autre côté de l'Atlantique Atif installe la nouvelle VHF

Départ de la Marina Bas du Fort
Les belles sucettes
La Guadeloupe L'équipage

Séance coiffure
Evaluation de maths
No comment

Grande Baie : Terre de Bas
Une Saintoise
Terre de Bas

Ilet à Cabrit : les cabris ! Spicy et son Capitaine
Il est où le poisson ?il est bon le corossol ?
Scrabble avec la championne

Terre de Haut
les baigneurs
Ma future maison et ma barque (tu as vu son nom ?)

Du quai, snif snif

Belle chenille Terre de Haut vue du Chameau

La Plage de Marigot vue du Fort Napoléon

Nous avons eu quelques journées très actives mécaniquement parlant...Nous partions de l’Anse Mitan pour aller vers Saint Pierre, quand soudain, juste après avoir remonté l’ancre, le petit ronron du moteur s’est tu...On a vite déroulé le génois et Thierry est descendu ausculter la dame en gris. Pendant ce temps, je faisais route sur St Pierre.
Diagnostique : un problème d’arrivée de gasoil suite au changement de filtre. Thierry s’active, se couvre de graisse, jure et fini par remonter : « la vis de la pompe à gasoil est tombée dans le moteur ! ». Arnaud aide activement son père pour essayer de la retrouver mais sans succès. Nous sommes sans moteur. Décision nette et sans appel : Demi tour !!
On rentre à l’anse Mitan et on continue de chercher cette satanée vis.
Finalement, Thierry décide d’en fabriquer une autre semblable, on sort le petit étau et la chignole à main et on se met au boulot. Les forets cassent les uns après les autres...Notre copain Jef nous prête sa perceuse 12v et ça va déjà mieux. On réussi à faire une jolie petite vis avec un trou en longueur et un autre en largeur. On l’installe et on essaye de démarrer le moteur. Ca cafouille, ça cafouille. Le gasoil a du mal à se remettre dans le circuit. Finalement, ça marche. On laisse tourner le moteur une bonne demi-heure et on pousse un ouf de soulagement.

Le 11 février, nous repartons pour St Pierre. Avec l’idée de s’y arrêter et de visiter un peu. Manque de chance, la météo annonce que le vent va forcir dans les prochaines 24 heures et la mer va grossir (creux annoncés de 3 à 4 mètres). Nous devions aller à Pointe à Pitre (Guadeloupe) retrouver la sœur et le beau-frère de Thierry. Donc, nous continuons notre route. St Pierre, ce sera pour une prochaine fois !
On navigue avec nos trois ris et notre génois enroulé. Par moment, les vagues sont impressionnantes mais nous ne sommes pas en danger. Spicy passe super bien les creux. On se fait doucher (heureusement que la mer est chaude !).
A l’approche de la Dominique, le vent se renforce et c’est sacrément costaud. C’est ce qu’on appelle les effets de pointes. Et paradoxalement, on est parfois obligés de mettre en route le moteur sous le vent de l’île !
Nous pensions ancrer aux Saintes mais une arrivée de nuit dans ce petit archipel nous semble un peu hasardeuse, alors on continue jusqu’à Pointe à Pitre.
On arrive à la Marina Bas du Fort, l’accueil est super agréable, un canot vient nous aider à prendre la pendille et nous mettre cul à quai. Il y a tout ce dont on peut rêver : douches (la première depuis le 7 novembre), laverie, supermarché, marchand de glaces....Bref, le bonheur !
Du coup, on nettoie le bateau, Thierry change les pattes inférieures du support du régulateur d’allure, on fait un plein d’eau...Par contre, aux abords de la Marina, il n’y a pas grand-chose. On traverse le quartier du Carénage pour aller à Pointe à Pitre à pieds. Ouh...On sent qu’il ne faudrait pas faire la même chose de nuit. Les cases ont l’air miteuse et ça ne respire pas l’abondance par là. Mais qu’importe.

Aline et Atif arrivent à bord, après avoir fait un crochet chez leur copain Hugues qui habite à Marie Galante. Nous sommes tous bien émus de nous revoir. On part pour les Saintes, soit 4 heures de nav où Atif ne lâche pas la barre et Aline nous chante son répertoire ! On mouille à Terre de Bas. C’est un peu rouleur, mais la petite baie est ravissante. Le lendemain, après une nuit assez inconfortable, on part en expédition à terre. Et bien, franchement, c’est superbe. Les maisons sont jolies, toutes pimpantes, colorées et fleuries. Les locaux sont charmants également. Il y a de belles randonnées à faire et la plage est belle. Hum, on imagine comment était Terre de Haut avant l’invasion des touristes.
Bref, en un mot, on se dit qu’on reviendra ici sous peu.
Ensuite, nous allons à l’Ilet à Cabrit. On mouille par 15 mètres de fond, ça stresse le Capitaine, mais on n’a pas le choix. De la plage, on peut suivre un petit sentier qui mène à l’ancien bagne (là les prisonniers condamnés à perpétuité attendaient le bateau pour Cayenne). La vue de là haut est superbe. On voit notre petit Spicy qui se dandine sur sa chaîne.

Finalement, on va à Terre de Haut, retour à la civilisation : restaurants, boutiques de souvenirs, supermarchés et touristes à gogo...Mais, l’île est magnifique. Aline et Atif profitent bien : baignades, dégustation de produits locaux comme le schrub, les accras, le thazard, les tourments d’amour, et surtout, ils prennent plaisir à être avec leurs neveu et nièce. Après quelques trajets en annexe parfois périlleux, ils reprennent le bateau à moteur cette fois, pour retourner à Marie Galante.

Nous sommes toujours à Terre de Haut, à monter sur le chameau, à visiter le fort Napoléon et à compter les iguanes (et les cafards attrapés dans les pièges, au total ce jour : 48) !!